Recommandations de dépistage

Recommandations de dépistage : ce qu’il faut savoir pour agir au bon moment
Chaque année, des milliers de vies pourraient être sauvées grâce à un dépistage réalisé au bon moment. Pourtant, les recommandations de dépistage restent encore floues pour de nombreuses personnes. Quels examens faire ? À quel âge ? À quelle fréquence ? Et surtout, pour quelles pathologies ?
➡️ Les recommandations évoluent régulièrement en fonction des connaissances scientifiques, des progrès médicaux et des nouvelles données épidémiologiques. Ce qui était valable il y a dix ans ne l’est plus forcément aujourd’hui.
mieux comprendre les dépistages recommandés selon votre profil. L’objectif : vous donner les clés pour savoir qui doit faire quoi, quand et pourquoi, avec des repères concrets et à jour pour prendre soin de votre santé, sans vous perdre dans la complexité des calendriers.
Qu’est-ce qu’une recommandation de dépistage ?
Définition simple d’une recommandation de dépistage
Une recommandation de dépistage est un avis médical officiel qui précise qui doit faire un test, à quel moment et à quelle fréquence, pour détecter une maladie avant même l’apparition des symptômes.
Ces recommandations servent de repères concrets pour agir au bon moment, sans attendre de ressentir les effets d’une pathologie.
Qui élabore ces recommandations ?
Ces directives sont définies par des autorités sanitaires de confiance, notamment :
- la Haute Autorité de Santé (HAS) en France ;
- l’INCa (Institut National du Cancer) ;
- des instances internationales comme l’OMS ou les CDC (États-Unis), selon les pathologies.
Elles s’appuient sur des données issues de la recherche médicale, d’études épidémiologiques, et de modélisations de risque.
Pourquoi sont-elles si importantes ?
Les recommandations de dépistage sont conçues pour :
✅ Prévenir l’apparition de maladies graves, comme certains cancers ou maladies chroniques.
✅ Améliorer les chances de guérison grâce à une détection précoce.
✅ Éviter les surdiagnostics ou les examens inutiles en ciblant les bonnes personnes.
✅ Harmoniser les pratiques médicales et aider les professionnels à prioriser les actions de prévention.
En suivant ces recommandations, chacun peut agir de manière éclairée.

À quels dépistages suis-je concerné·e ?
Il n’existe pas un calendrier unique pour tout le monde. Les recommandations de dépistage varient selon l’âge, le sexe, les antécédents personnels ou familiaux, les facteurs de risque ou encore les comportements de santé.
Voici un panorama des principaux dépistages recommandés en France, classés par grandes thématiques, selon les recommandations officielles (HAS, INCa…).
Cancers
Le dépistage organisé de certains cancers permet de détecter des lésions à un stade précoce, souvent avant tout symptôme.
- Cancer du sein : femmes de 50 à 74 ans, tous les 2 ans (mammographie)
- Cancer colorectal : hommes et femmes de 50 à 74 ans, tous les 2 ans (test immunologique dans les selles)
- Cancer du col de l’utérus : femmes de 25 à 65 ans, tous les 3 à 5 ans (frottis ou test HPV)
- Autres cancers abordés par Lianeli :
- Prostate : dépistage individuel possible à partir de 50 ans selon les facteurs de risque
- Peau (mélanome) : auto-surveillance recommandée dès le plus jeune âge pour les personnes à risque
- Estomac : uniquement en cas d’antécédents familiaux ou facteurs de risque
- Conseil génétique : en cas d’antécédents familiaux importants
Infections sexuellement transmissibles (IST)
Certaines infections peuvent être dépistées même sans symptômes. Les recommandations varient selon l’âge, les pratiques sexuelles, et le nombre de partenaires.
- VIH : 1 test à faire au moins une fois dans la vie pour toute personne entre 15 et 70 ans, et plus souvent en cas de risque
- Chlamydia / Gonocoque : dépistage recommandé chez les femmes < 25 ans sexuellement actives, ou toute personne à risque
- Syphilis / Hépatite B & C : en fonction des comportements, du contexte ou des antécédents médicaux
- 📌 Pour les personnes très exposées, un dépistage tous les 3 à 6 mois est recommandé
Maladies chroniques et cardiovasculaires
Le dépistage permet de prévenir ou mieux gérer certaines maladies silencieuses mais graves./p>
- Hypertension artérielle : mesure tous les 3 à 5 ans dès 20 ans, puis tous les ans dès 40 ans
- Diabète : bilan recommandé à partir de 45 ans ou avant en cas de surpoids ou d’antécédents familiaux
- Cholestérol / Dyslipidémie : dépistage recommandé dès 40 ans chez l’homme, 45 ans chez la femme, plus tôt en cas de facteur de risque
Santé mentale et troubles cognitifs
Certains troubles, notamment ceux liés à l’âge ou à des antécédents familiaux, peuvent aussi faire l’objet de recommandations de dépistage.
- Dépistage des troubles cognitifs : recommandé dès 65 ans ou en cas de signes évocateurs (troubles de mémoire, désorientation…)
- Évaluation du bien-être psychologique : possible en médecine générale ou via des outils validés, en cas de mal-être persistant ou de facteurs de stress importants

Comment sont définies ces recommandations ?
Les recommandations de dépistage ne sont pas figées : elles évoluent au fil du temps, en fonction des données scientifiques disponibles, des enjeux de santé publique et des avancées médicales. Leur objectif est de proposer une démarche de prévention efficace, équilibrée et fondée sur des preuves.
Des données scientifiques au service de la prévention
Les recommandations sont construites à partir de larges études épidémiologiques, d’essais cliniques et d’analyses de cohortes. Elles tiennent compte de la fréquence d’une maladie dans la population, de son évolution naturelle, des bénéfices prouvés du dépistage et des meilleures pratiques internationales.
Grâce à ces éléments, des groupes d’experts indépendants – comme ceux de la Haute Autorité de Santé ou de l’INCa – formulent des avis destinés à guider les professionnels et les citoyens.Un équilibre entre bénéfices attendus et risques
Le dépistage n’est jamais anodin. Il peut rassurer, mais également inquiéter inutilement ou conduire à des traitements inutiles si l’examen est mal ciblé. C’est pourquoi les recommandations sont construites selon une logique de juste mesure : détecter tôt les maladies graves, sans multiplier les examens inutiles.
Elles s’adaptent de plus à l’évolution des connaissances : par exemple, certaines recommandations intègrent désormais les hommes pour le dépistage du cancer du col de l’utérus dans le cadre de la prévention HPV, ou recommandent une approche plus individualisée selon les facteurs de risque.Pourquoi il est difficile de s’y retrouver ?
Même avec les meilleures intentions, il n’est pas toujours simple de savoir quand se faire dépister, pour quoi, et à quel rythme. Et pour cause : les recommandations de dépistage sont nombreuses, parfois techniques, et rarement personnalisées.
Une diversité de sources, de rythmes et de cas particuliers
Les recommandations officielles émanent de plusieurs sources, à des moments différents, et dans des formats parfois difficiles à interpréter. Cette complexité peut décourager ou créer de la confusion. Concrètement, il faut jongler avec :
- des organismes différents (HAS, INCa, Assurance Maladie, sociétés savantes…) qui ne publient pas toujours les mêmes priorités ;
- des rythmes variables selon les pathologies, allant de tous les 6 mois à tous les 10 ans ;
- des critères d’éligibilité qui changent avec l’âge, le sexe, les antécédents ou les comportements ;
- des recommandations qui évoluent régulièrement, au fil des nouvelles données scientifiques.
Sans accompagnement ni outil adapté, il est donc facile de passer à côté d’un dépistage recommandé… ou au contraire de s’inquiéter inutilement pour un examen non nécessaire.
Une approche trop générale pour des profils très variés
Les recommandations ont longtemps été pensées à l’échelle d’une population type. Mais dans la réalité, chacun a un parcours de santé unique, avec ses antécédents, son mode de vie, son environnement ou ses facteurs de risque. Les recommandations standard ne tiennent pas toujours compte de cette diversité.
De plus, lors d’une consultation médicale, le temps manque souvent pour aborder tous les dépistages possibles, ce qui laisse certains patients sans repère clair sur ce qu’ils devraient faire, ni quand le faire.

Lianeli : un outil pour y voir plus clair dans les recommandations de dépistage
Un accompagnement personnalisé selon votre profil
Lianeli ne propose pas des recommandations génériques. La plateforme Web analyse votre profil en prenant en compte des critères essentiels comme l’âge, le sexe, les antécédents familiaux ou personnels, les comportements à risque ou encore les facteurs liés à votre mode de vie. Cette approche permet d’identifier précisément les dépistages qui vous concernent, à quel moment les réaliser, et à quelle fréquence.
Une synthèse claire pour mieux planifier vos dépistages
Lianeli vous aide à visualiser en un coup d’œil les examens à prévoir, selon vos besoins de santé. Grâce à une interface intuitive, vous bénéficiez de :
- un planning personnalisé sur 5 ans, qui vous indique quand réaliser chaque dépistage recommandé ;
- des notifications automatiques pour ne rien oublier ;
- une fiche récapitulative claire, que vous pouvez imprimer ou partager avec votre médecin traitant.
En un seul outil, vous avez toute votre stratégie de prévention entre les mains, sans avoir à décrypter des documents techniques.
Des recommandations fiables, fondées sur des sources officielles
Toutes les suggestions de Lianeli s’appuient sur des recommandations validées par des autorités sanitaires reconnues, comme la Haute Autorité de Santé (HAS), l’INCa ou d’autres institutions nationales et internationales. Vous bénéficiez ainsi d’un repère fiable et actualisé, sans avoir à chercher ou recouper les informations vous-même.
En conclusion : mieux s’informer, c’est mieux se protéger
Le dépistage est l’un des gestes de prévention les plus efficaces pour éviter des maladies graves ou les détecter à un stade précoce. Pourtant, entre les multiples recommandations, les calendriers qui varient selon les profils, et les informations parfois techniques, il est facile de s’y perdre… ou de reporter ce qui pourrait sauver des vies.
Grâce à des outils comme Lianeli, il devient enfin possible d’y voir clair : savoir ce qui vous concerne, quand agir, et comment suivre votre prévention dans le temps, sans stress ni oubli.
🟣 À retenir :
- Le bon dépistage au bon moment peut faire toute la différence.
- Les recommandations évoluent et doivent être personnalisées selon votre profil.
- Lianeli centralise vos recommandations, en s’appuyant sur des sources officielles fiables.
- Prendre soin de sa santé, c’est aussi s’informer et agir à temps.
👉 Pour aller plus loin, découvrez aussi comment organiser un webinaire de sensibilisation au dépistage au sein de votre entreprise ou collectivité.