Dépistage du cancer de la peau

Dépistage du cancer de la peau

Dépistage du cancer de la peau

Dépistage du cancer de la peau : pourquoi il peut vous sauver la vie ?

Chaque année, le cancer de la peau touche de plus en plus de personnes en France. Pourtant, détecté à temps, il peut être traité efficacement, avec des conséquences souvent minimes. Le dépistage du cancer de la peau joue donc un rôle essentiel : il permet d’agir avant que la maladie ne progresse, en repérant les signes les plus précoces, notamment ceux du mélanome, le type le plus grave.

Mais qui est concerné·e ? Comment repérer les signaux d’alerte ? À quel moment consulter un·e dermatologue ? Dans cet article, on vous explique comment fonctionne le dépistage, qui doit s’en soucier, et pourquoi la détection précoce du mélanome peut tout changer.

Quels sont les cancers de la peau et qui est concerné·e ?

Carcinomes et mélanomes : deux formes, deux enjeux

Le cancer de la peau regroupe plusieurs types de tumeurs, mais on distingue principalement deux grandes catégories : les carcinomes et les mélanomes.

Les carcinomes (basocellulaires ou spinocellulaires) représentent la majorité des cas. Ils évoluent lentement et sont rarement mortels, mais peuvent causer des lésions importantes et imposer des chirurgies mutilantes s’ils ne sont pas traités à temps.

Les mélanomes, en revanche, sont bien plus agressifs. Ils peuvent rapidement évoluer et former des métastases, touchant d’autres organes. C’est pourquoi leur détection précoce est cruciale : plus le diagnostic est posé tôt, plus les chances de guérison sont élevées.

Les profils à risque à ne pas négliger

Tout le monde peut développer un cancer de la peau. Mais certains profils sont plus exposés :

  • Les personnes à peau claire, avec des taches de rousseur ou des grains de beauté nombreux
  • Celles ayant eu des coups de soleil répétés, surtout pendant l’enfance
  • Les personnes ayant déjà eu un cancer de la peau ou avec des antécédents familiaux
  • Celles qui travaillent ou passent beaucoup de temps à l’extérieur
  • Les utilisateurs réguliers de cabines UV
  • Les personnes immunodéprimées (après une greffe, par exemple)

Ces publics doivent particulièrement être vigilants et envisager un suivi dermatologique régulier.

Prévention cancer de la peau

Détection précoce du mélanome : comment repérer les signes ?

L’auto-examen de la peau : un réflexe à adopter

On connaît sa peau mieux que personne. C’est pourquoi un auto-examen régulier est l’un des moyens les plus simples et les plus efficaces pour détecter un mélanome à un stade précoce.

L’idéal ? Se placer nu·e devant un grand miroir, dans une pièce bien éclairée, et utiliser un petit miroir pour observer les zones moins accessibles (dos, cuir chevelu, arrière des jambes…). En quelques minutes, on peut passer en revue la totalité du corps.

À force de répétition, ce geste devient naturel — et permet de repérer plus facilement un grain de beauté inhabituel, une tache qui change, ou une petite plaie qui ne guérit pas.

Les critères ABCDE pour surveiller ses grains de beauté

Pour savoir si un grain de beauté mérite une consultation, on peut s’aider de la méthode ABCDE :

  • A comme Asymétrie : une moitié du grain de beauté ne ressemble pas à l’autre
  • B comme Bords : les contours sont irréguliers ou mal définis
  • C comme Couleur : plusieurs teintes cohabitent (brun, noir, rouge, blanc…)
  • D comme Diamètre : il dépasse 6 mm
  • E comme Évolution : il change d’aspect, grossit, démange ou saigne

Un seul de ces signes suffit pour consulter. En cas de doute, il vaut mieux ne pas attendre : le temps est un facteur clé face au mélanome.

Quand consulter un·e dermatologue ?

Il n’est pas nécessaire d’attendre des symptômes alarmants pour consulter un·e spécialiste. Plus un cancer de la peau est détecté tôt, plus il se soigne facilement.

Il est recommandé de prendre rendez-vous avec un·e dermatologue si :

  • Vous avez de nombreux grains de beauté, ou un seul qui vous semble inhabituel
  • Vous remarquez une tache qui change de couleur, de forme ou de taille
  • Une petite plaie ne cicatrise pas après plusieurs semaines
  • Vous présentez des facteurs de risque : exposition solaire intense, antécédents familiaux, peau claire, coups de soleil fréquents…

👉 Une consultation permet de lever les doutes, de poser un diagnostic, de définir un plan de surveillance et, si besoin, d’intervenir rapidement.

En cas de difficulté à obtenir un rendez-vous, pensez à réaliser un auto-examen régulier de votre peau. Votre médecin traitant peut également vous orienter si nécessaire.

Mieux s’informer, c’est mieux se protéger

Le cancer de la peau fait partie des cancers les plus évitables. Une bonne information permet non seulement de mieux repérer les signes précoces, mais aussi d’adopter les bons réflexes pour limiter les risques.

  • Se protéger du soleil : port de vêtements couvrants, application régulière d’un écran solaire, évitement des expositions prolongées (surtout entre 12h et 16h).
  • Surveiller sa peau régulièrement : en pratiquant l’auto-examen avec la méthode ABCDE.
  • Consulter en cas de doute : un avis médical peut faire toute la différence.

👉 La prévention reste votre meilleure alliée. En étant attentif à votre peau et à celle de vos proches, vous contribuez à une détection plus rapide, et donc à un meilleur pronostic.

Et si c’était le bon moment pour agir ?

Parce qu’un dépistage précoce peut faire toute la différence, il est essentiel de mieux connaître les examens qui vous concernent.

Lianeli est une solution de prévention santé utilisée par plusieurs mutuelles, entreprises et professionnels de santé. Elle permet à chacun de mieux comprendre les examens de dépistage utiles à son profil, y compris ceux du cancer de la peau.

👉 Parlez-en à votre entreprise, votre médecin traitant ou votre mutuelle : ils peuvent vous proposer l’accès à Lianeli. Un outil simple, personnalisé, et fondé sur les recommandations nationales.

Envie d’y voir plus clair sur les examens à faire selon votre âge ou votre situation ? Consultez notre article dédié aux recommandations officielles de dépistage.

Une patiente avec l'application de dépistage individuel Lianeli
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