Le dépistage des cancers masculins

Le dépistage des cancers masculins

Le dépistage des cancers masculins

Cancers masculins : comprendre, repérer et agir pendant Movember

Le dépistage des cancers masculins est au cœur de Movember : bien plus qu’un mouvement de moustaches, c’est un rappel essentiel que la santé des hommes mérite toute notre attention.

Chaque année, ce mois dédié à la prévention ouvre enfin la voie à des sujets trop souvent tus : cancers de la prostate et des testicules, santé mentale, vigilance au quotidien. Comprendre, repérer, agir — c’est tout l’enjeu.

Pourquoi parler de santé masculine pendant Movember ?

6 ans de moins que les femmes, sont davantage touchés par certains cancers et restent plus vulnérables face aux troubles psychiques. Derrière ces écarts se cache un constat clé : les hommes consultent moins, plus tard, et parlent rarement spontanément de leurs symptômes.

Cette réalité fait de la prévention un enjeu majeur. Movember rappelle que prendre soin de sa santé n’est ni un signe de faiblesse, ni un sujet tabou. Au contraire : c’est un acte de protection, pour soi et pour ceux qui nous entourent.

Parler de santé masculine, c’est donc encourager les hommes à mieux connaître leur corps, à repérer les signaux inhabituels et à solliciter un avis médical sans attendre.

Le cancer de la prostate – le plus fréquent chez l’homme

Un cancer fréquent mais souvent silencieux

Le dépistage des cancers masculins passe inévitablement par une meilleure connaissance du cancer de la prostate, le plus fréquent chez l’homme. On estime qu’un homme sur huit en sera touché au cours de sa vie. La bonne nouvelle : lorsqu’il est détecté tôt, le taux de survie à cinq ans dépasse 90 %.

Le défi ? Ce cancer évolue longtemps sans symptômes visibles, ce qui explique pourquoi il est souvent diagnostiqué tardivement.

Pas de dépistage organisé, mais un dialogue nécessaire

Contrairement à d’autres cancers, il n’existe pas de dépistage systématique pour la prostate. Les études disponibles ne démontrent pas un bénéfice suffisant d’un dépistage généralisé.

En revanche, parler avec son médecin reste essentiel :

  • à partir de 50 ans,
  • dès 45 ans en cas d’antécédents familiaux ou d’origine africaine/antillaise,
  • encore plus tôt en cas de mutation génétique connue (ex. BRCA).

L’objectif : évaluer le risque individuel et décider ensemble si un dépistage est pertinent.

Les signes qui doivent alerter

Certains symptômes doivent encourager à consulter rapidement :

  • envies fréquentes ou urgentes d’uriner,
  • jet faible ou difficulté à vider la vessie,
  • sang dans les urines,
  • douleurs (bas-ventre, dos, hanches),
  • fatigue inhabituelle, perte de poids.

Ils ne signifient pas toujours un cancer, mais méritent un avis médical.

Et après le diagnostic ?

Lorsque des examens initiaux suggèrent une anomalie, le parcours de diagnostic repose généralement sur une IRM de la prostate, parfois suivie d’une biopsie.

Selon le stade et l’agressivité de la tumeur, plusieurs approches existent : une surveillance active lorsque le risque est faible, ou des traitements comme la chirurgie, la radiothérapie ou l’hormonothérapie pour les formes plus avancées.

Plus d’informations sur le site de l’Assurance Maladie.

Le dépistage du cancer de la prostate

Le cancer des testicules – le cancer du jeune homme

Un cancer rare mais très curable

Parmi les dépistages des cancers masculins, le cancer des testicules occupe une place particulière : il est rare, mais surtout l’un des cancers les mieux guéris, même lorsqu’il est diagnostiqué un peu tard.

Il touche majoritairement les jeunes hommes entre 15 et 49 ans, avec un excellent pronostic lorsque la prise en charge est précoce.

Pas de dépistage, mais une vigilance mensuelle

Il n’existe aucun dépistage organisé. La prévention repose donc sur une habitude simple : apprendre à s’observer.

Connaître l’aspect normal de ses testicules permet de repérer plus vite un changement, même discret, et de consulter sans attendre.

Les signes d’alerte à ne pas ignorer

Certaines manifestations doivent conduire à un avis médical, même en l’absence de douleur :

  • une boule dure ou un nodule indolore,
  • une sensation de lourdeur inhabituelle,
  • un gonflement, une gêne ou un tiraillement.

Ces signes ne signifient pas forcément un cancer, mais ils justifient une consultation rapide.

Facteurs de risque connus

Quelques situations augmentent le risque et nécessitent plus de vigilance, notamment :

  • un testicule non descendu dans l’enfance (cryptorchidie),
  • des antécédents familiaux,
  • certaines anomalies présentes à la naissance.

Ces facteurs ne rendent pas la maladie inévitable, mais ils rappellent l’importance de s’écouter.

Diagnostic et traitements

En cas de suspicion, le parcours est clair et efficace : une échographie pour visualiser une éventuelle masse, des analyses de sang pour doser certains marqueurs, puis, si nécessaire, une chirurgie ciblée.

Selon le stade, un suivi régulier, une chimiothérapie ou d’autres traitements peuvent être proposés. Là encore, les résultats sont généralement excellents lorsque la prise en charge est précoce.

Plus d’informations sur le site de la Ligue Contre le Cancer.

Le dépistage du cancer des testicules

Santé masculine : lever les tabous, oser consulter

Parler de dépistage des cancers masculins, ce n’est pas seulement parler de chiffres ou d’examens. C’est aussi affronter une réalité bien connue : les hommes consultent moins, attendent davantage pour demander de l’aide, et attribuent trop souvent leurs symptômes à la fatigue ou au stress.

Cette retenue a un coût. Elle retarde les diagnostics, alourdit les traitements et renforce le sentiment d’isolement. Les tabous autour de la prostate, des testicules ou de la santé mentale n’ont rien d’anodin : ils freinent la prévention et empêchent parfois d’agir à temps.

Oser consulter, c’est déjà prendre soin de soi. C’est accepter de poser des questions, de lever un doute, de chercher un avis médical même si l’on n’a pas “vraiment mal”. Et c’est aussi s’appuyer sur son entourage : un ami, un partenaire, un collègue peut être la petite impulsion qui change tout.

Movember existe pour ça : ouvrir l’espace de discussion, rappeler que personne n’a à affronter ces sujets seul, et remettre la santé masculine au centre. Pour plus d’informations sur Movember en entreprise, consultez l’article dédié.

Lianeli, un allié pour mieux comprendre et agir

Quand on parle de dépistage des cancers masculins, l’une des plus grandes difficultés est souvent de savoir quoi faire, quand, et pour qui. C’est exactement là que Lianeli intervient.

Notre outil aide chaque utilisateur à :

  • Comprendre ses facteurs de risque en fonction de son âge, de ses antécédents et de son mode de vie.
  • Identifier les dépistages recommandés, même lorsqu’il n’existe pas de programme organisé (comme pour la prostate ou les testicules).
  • Repérer les signaux d’alerte à surveiller, en toute simplicité.
  • Recevoir des rappels personnalisés, pour ne plus laisser la prévention “passer à plus tard”.

Lianeli ne remplace pas une consultation médicale : il prépare, guide, oriente et aide à poser les bonnes questions au bon moment.

C’est un outil pensé pour rendre la prévention accessible, compréhensible et actionnable, afin que chacun puisse passer de la sensibilisation à un véritable passage à l’action.

En résumé : écouter son corps, en parler, consulter

Vigilance au quotidien

Connaître son corps, repérer un changement.

Dialogue sans attendre

Parler à son médecin dès qu’un doute survient.

Action précoce

Consulter tôt, c’est améliorer les chances de guérison.

Prévention continue

Rester acteur de sa santé, toute l’année.

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