Cancer du col de l’utérus : prévenir et agir grâce au dépistage et à la vaccination
Le cancer du col de l’utérus touche chaque année des milliers de femmes, alors qu’il pourrait être évité dans 90 % des cas. Grâce à deux leviers complémentaires – le dépistage du col de l’utérus et la vaccination contre les papillomavirus (HPV) – il est possible d’agir efficacement. Comprendre la maladie, ses facteurs de risque et les outils de prévention sont essentiels pour se protéger durablement.
Comprendre le cancer du col de l’utérus et ses facteurs de risque
Qu’est-ce que le cancer du col de l’utérus ?
Le cancer du col de l’utérus se développe à partir de cellules anormales situées sur le col de l’utérus, la partie inférieure de l’utérus qui s’ouvre dans le vagin. Dans la grande majorité des cas, il est provoqué par une infection persistante au papillomavirus humain (HPV), un virus très répandu transmis par voie sexuelle.
Parfois, l’infection disparaît naturellement. Mais lorsqu’elle persiste, certains génotypes à haut risque (notamment le 16 et le 18) peuvent provoquer des lésions précancéreuses. Sans traitement, ces lésions peuvent évoluer vers un cancer en quelques années. D’où l’importance du dépistage du col de l’utérus pour repérer et traiter ces anomalies à temps.
Quels sont les facteurs de risque ?
Le principal facteur de risque reste l’infection durable par un HPV à haut risque. Mais d’autres éléments peuvent augmenter la probabilité de développer un cancer du col de l’utérus :
- Le tabagisme, qui affaiblit les défenses immunitaires locales
- Un dépistage irrégulier ou absent
- Des antécédents familiaux de cancer du col de l’utérus
- Une immunodépression (par exemple liée au VIH)
- Des comportements sexuels à risque, comme des rapports non protégés ou des multiples partenaires
Il est donc essentiel d’adopter une prévention globale, en combinant vaccination, dépistage du col de l’utérus régulier et information.
L’importance du dépistage : prévenir 90 % des cancers du col de l’utérus
Pourquoi se faire dépister ?
Le dépistage du col de l’utérus permet de repérer la présence et la persistance du virus HPV ou la présence de lésions précancéreuses avant que cela ne provoque un cancer. En intervenant à ce stade, il est possible de prévenir plus de 90 % des cas. Ce geste simple sauve des vies, et pourtant, la participation au dépistage reste insuffisante : près de 40 % des femmes ne réalisent pas ou pas assez régulièrement ce test, en particulier dans les populations les plus vulnérables.
Mieux informer, accompagner et lever les freins à la prévention est donc essentiel pour réduire les inégalités de santé et détecter plus tôt les anomalies.
Les modalités et le rythme du dépistage recommandé
Le dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur un examen de routine : le frottis cervico-utérin (ou test HPV), réalisé par un professionnel de santé (médecin, sage-femme, gynécologue).
Le protocole recommandé dépend de l’âge :
- De 25 à 29 ans, le dépistage repose sur deux frottis cytologiques à un an d’intervalle. Si les résultats sont normaux, le suivant est recommandé 3 ans plus tard.
- À partir de 30 ans, le test HPV est privilégié. Il est à renouveler tous les 5 ans, toujours en l’absence d’anomalies.
Le test est rapide, indolore, et entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie dans le cadre du dépistage organisé.
Vaccination HPV : une arme essentielle contre le cancer du col
Pourquoi vacciner filles et garçons ?
La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est une mesure de prévention incontournable, complémentaire au dépistage du col de l’utérus. Le vaccin protège contre les génotypes responsables de 90 % des cancers du col de l’utérus, mais aussi d’autres cancers anogénitaux ou ORL liés au HPV et de nombreuses lésions non cancéreuses mais invalidantes comme les verrues génitales.
Vacciner les filles dès 11 ans permet de prévenir directement les infections à l’origine des lésions précancéreuses. La vaccination des garçons joue également un rôle clé : elle les protège eux-mêmes, tout en renforçant l’immunité collective grâce à une couverture vaccinale élevée. C’est un levier essentiel pour réduire durablement l’incidence des cancers liés au HPV.
Vers une meilleure couverture vaccinale en France
Aujourd’hui, la France reste en retard : seules 24 % des jeunes filles de 16 ans sont entièrement vaccinées contre le HPV, et la vaccination des garçons est encore peu connue du grand public.
Pourtant, d’autres pays ont démontré l’efficacité d’une couverture large. Au Royaume-Uni, par exemple, la mise en place de la vaccination scolaire a permis d’atteindre 86 % de couverture vaccinale, entraînant une baisse spectaculaire des infections à HPV et des lésions précancéreuses.
La généralisation du vaccin à l’école, prévue en France, pourrait marquer un tournant majeur pour la prévention du cancer du col de l’utérus. Informer, sensibiliser et faciliter l’accès au vaccin sont des priorités de santé publique.Atteindre l’éradication : une stratégie globale et proactive
L’interconnexion entre dépistage, vaccination et prévention
Pour éradiquer le cancer du col de l’utérus, il ne suffit pas d’agir sur un seul levier. C’est en combinant dépistage régulier, vaccination généralisée et éducation à la santé que des résultats durables peuvent être atteints. Cette approche globale est aujourd’hui recommandée par l’OMS.
Les études sont claires : avec une couverture vaccinale élevée et un dépistage bien suivi, plus de 9 cancers du col sur 10 pourraient être évités. Cela suppose un effort collectif : informer le public, faciliter l’accès aux soins et accompagner chaque personne dans sa prévention, quel que soit son niveau de risque.
Sensibiliser et accompagner : le rôle de Lianeli
Chez Lianeli, nous croyons fermement que la prévention passe avant tout par l’information et l’action. Grâce à notre bilan de santé digital, chaque utilisateur peut identifier en quelques clics les dépistages qui le concernent, y compris le dépistage du col de l’utérus, selon les recommandations nationales.
Lianeli facilite aussi l’échange avec le médecin traitant, grâce à une synthèse claire et personnalisée. Et pour les structures qui souhaitent agir à plus grande échelle, nous proposons des webinars de sensibilisation et des outils pédagogiques pensés pour engager durablement autour des enjeux de prévention.
Ensemble, engageons-nous pour une génération sans cancer du col de l’utérus.
Sensibiliser et accompagner : le rôle de Lianeli
Chaque année en France, 3 000 femmes développent un cancer du col de l’utérus et 1 100 en meurent. Pourtant, ce cancer peut être évité dans la grande majorité des cas grâce à des gestes simples et accessibles : le dépistage régulier et la vaccination contre le HPV.
Il est temps d’agir. Parlez à votre médecin, informez-vous, vérifiez vos besoins de dépistage et n’attendez pas pour passer à l’action. Lianeli vous accompagne dans cette démarche de prévention, pour que chacun et chacune puisse devenir acteur de sa santé.
Le dépistage du col de l’utérus sauve des vies. Ne laissez pas passer l’occasion de protéger la vôtre ou celle de vos proches.
Ressource : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-col-uterus/comprendre-cancer-col-uterus
